Depuis les premières manifestations de fragrances irréversibles, Isadora avait cessé d’accueillir les internautes. Elle restait enfermée dans son fabrique, entre les alambics, les huiles denses et les poudres végétales, observant les formules d'autrefois avec ombre. Les flacons contenant les droits mauvaises étaient avec attention étiquetés et rangés à l’écart, dans une boîte de filet scellée par une corde tressée. Elle ne les ouvrait plus, mais leur pratique présence semblait mouiller l’air de la pièce d’un poids présent. Pourtant, les sollicitations ne cessaient pas. Des lettres manuscrites arrivaient tout semaine, glissées sous la porte ou déposées dans la entreprise aux initiales rouillée. Des messages sans substantif, d'ordinaire en compagnie d’un balle d'individualité ou d’un souvenir traditionnel, à savoir pour convaincre l’air lui-même de donner un fragment d’avenir. Tous savaient que la voyance sans cb qu’elle proposait ne suivait aucune compréhension commerciale, qu’elle ne s’échangeait pas contre de l’argent. C’était une largesse pure, un acte vegan dans une ère saturée de chiffres et de codes. La rumeur d’un cabinet de voyance sans carte bancaire avait fini par obetenir les marges du monde digitalisation. Des forums délicats évoquaient une féminitude capable de synthétiser des parfums qui lisent l'avenir. Certains affirmaient encore avoir changé de espérance de vie arrière une riche cartomancie d’un attachement floral. D’autres racontaient avoir été hantés par une méthode impossible interdits. Les récits s’opposaient, mais tous convergeaient en direction d’un même côté : la maison d’Isadora, sur les hauteurs de Grasse. Isadora, elle, passait ses journées à composer les transpositions de ses accords. Certains, des temps anciens légers, s’étaient figés. Des senteurs jadis douces à savoir le néroli ou la rose centifolia développaient des annotations métalliques, farfelues. C’était comme si demain s’était figé lui entre autres, refusant de se transférer dans toute sa souplesse. L’orgueil de trouver le temps commençait à réprimer sur ses épaules. Elle tenta de réaliser un nouvel compréhension, une combinaison pure de toute mémoire. Mais le parfum qu’elle obtint ne produisit rien. Ni réprésentation, ni couleur. Juste un vide parfumé. L’avenir, toutefois, avait cessé de vouloir être respiré. Et dans ce vacarme aromatique, elle s'aperçut que sa voyance olfactive avait contaminé un plafond : celui où le revenant social rencontre l’inconnu qu’il n'a zéro chance de plus contrôler.
Isadora, entourée de ses phil voyance flacons alignés notamment des sentinelles, continuait d'obtenir l’équilibre entre éclaircissement et dérive. Les fragrances qui jadis ouvraient des éclats du sort devenaient aussitôt instables. Certains ne produisaient plus rien, d’autres déclenchaient des voyances fragmentées, déformées, presque mensongères. Il n’y avait plus de réussite. La matière olfactive semblait agir à autre étape que les faciles essences. Une puissance inapparent s’était glissée dans ses mélanges, altérant les structures mêmes des permis. Elle reprit l’étude de ses livrets. Chaque test avait duré minitieusement notée, jusqu’à la concentration de chaque ingrédient, la chaleur ambiante, le taux d’humidité. Rien n’expliquait cette dérive. Pourtant, les témoignages restaient nombreux. Les de grand prix internautes qu’elle autorisait encore à signifier ses réalisations, dans le assujettissant anonymat, rapportaient grandement des fragments de destinée, mais teintés d’une perception persistante de dommage. Ce que les fragrances dévoilaient désormais semblait transgresser d’un destinée dont une fraction s’était déjà effacée. La voyance sans cb gardait sa forme originelle. Aucun échange monétaire, aucune sorte de registre de noms, zéro promesse. Les visiteurs repartaient par leur pics, assez souvent une libre tabernacle contenant neuf ou 10 gouttes du mariage qu’ils avaient symbolique, rien de plus. Mais Isadora comprenait que ce qu’elle rapportait n’était plus librement une jour. C’était un passage. Et chaque passage prélevait une partie du présent. Le cabinet de voyance sans carte bancaire avec lequel elle avait involontairement compté à l’origine prenait une ampleur souterraine. Des relais se formaient en vacarme dans d’autres villes, où d’anciens clients, guidés par leur habilité, tentaient de délivrer la force avec leurs propres compositions. Aucun n’y parvenait. Les événements étaient erratiques. La précision d’Isadora, sa solitude, son immersion totale dans le langage des senteurs, n’étaient pas reproductibles. Elle en vint à découvrir ses parfums sur elle-même. Chaque cartomancie lui rapportait une image floue, une représentation qui la concernait sans jamais lui appartenir cent pour cent. Des villes où elle n’était jamais accès, des effigies qu’elle ne reconnaissait pas. Son personnelle avenir devenait inaccessible, comme si les parfums qu’elle créait refusaient de lui manifester ce qu’elle savait déjà. Et dans l’air de son fabrique saturé d’essences en suspension, des éléments se mettait à pervibrer plus infiniment que le temps lui-même.